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[14 -18] L'Afrique de l'Ouest dans la Grande Guerre
Accueil > Guerre > Zones de Combat > Mobilisation aux côtés des britanniques
Verdun, Ville d'Histoire
La bataille de Verdun fut la plus grande bataille du XX° siècle. Dès les premiers jours de combat, elle marqua les esprits des contemporains et, en quelques semaines, le nom de Verdun fit le tour de la planète. La violence des combats et le courage dont firent preuve les assiégés déclenchèrent des vagues d'enthousiasme et de sympathie pour les « combattants du droit contre la force».
Dans bien des cas, avant même la fin de la guerre, nombre de pays ont rendu hommage à la « cité héroïque », la « cité martyre », et l'ont décorée de leur 1er ordre national en témoignage de leur admiration. Elle devint ainsi la ville la plus décorée de France. Elle est restée depuis 1916 le symbole de la Première Guerre Mondiale, cette dimension conférant à la cité et à son champ de bataille une dimension universelle.
La guerre 1914-1918 vit participer au conflit de nombreuses nations des cinq continents, comprenant toutes les puissances de l'époque. Quel rôle les pays engagés dans ce conflit ont-ils joué? Dans quels contextes se sont-ils engagés ? Pour quels résultats ? Quels liens en ont résulté avec la France et avec Verdun? Et aujourd'hui qu'en reste-il ?
A travers ce site (en devenir), la Ville de Verdun souhaite apporter sa contribution à une meilleure connaissance de cette page d'histoire pour l'Afrique subsaharienne et en particulier l'Afrique de l'ouest.
A terme, les sites histoire de la Ville de Verdun ont vocation à couvrir tous les continents.
1915 / Dardanelles

Tirailleurs Sénégalais à Dardanelles
Après avoir combattu aux côtés des belges dans le secteur d’Ypres, les tirailleurs sénégalais sont mobilisés aux côtés des britanniques pour combattre les turcs aux Dardanelles.
On pense à cette époque que les africains, moins résistants que les européens au froid, seront plus efficaces sous un climat méditerranéen. En février 1915, ils sont regroupés en Egypte avant de partir au combat. Ils sont affectés au Corps Expéditionnaire d’Orient. En mars d’abord puis en mai, des tirailleurs, qui pour certains ont combattu en Yser, se heurtent à une résistance turque inattendue, et subissent de nombreuses pertes. Les tentatives de percer le front ottoman échouent les unes après les autres.
Avec l’arrivée de l’automne les conditions climatiques, inattendues dans ce secteur, vont devenir désastreuses. Le froid, la neige constituent une souffrance quotidienne supplémentaire. L’idée s’installe que les soldats africains ne peuvent combattre dans le froid. On décide de les rapatrier. Ils sont moitiè moins nombreux au retour qu’à l’aller, 5500 sur les 10 700 de l’effectif ont trouvé la mort sur les côtes d’Anatolie.