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[14 -18] L'Afrique de l'Ouest dans la Grande Guerre
Accueil > Guerre > Zones de Combat > 1916 / La Somme
Verdun, Ville d'Histoire
La bataille de Verdun fut la plus grande bataille du XX° siècle. Dès les premiers jours de combat, elle marqua les esprits des contemporains et, en quelques semaines, le nom de Verdun fit le tour de la planète. La violence des combats et le courage dont firent preuve les assiégés déclenchèrent des vagues d'enthousiasme et de sympathie pour les « combattants du droit contre la force».
Dans bien des cas, avant même la fin de la guerre, nombre de pays ont rendu hommage à la « cité héroïque », la « cité martyre », et l'ont décorée de leur 1er ordre national en témoignage de leur admiration. Elle devint ainsi la ville la plus décorée de France. Elle est restée depuis 1916 le symbole de la Première Guerre Mondiale, cette dimension conférant à la cité et à son champ de bataille une dimension universelle.
La guerre 1914-1918 vit participer au conflit de nombreuses nations des cinq continents, comprenant toutes les puissances de l'époque. Quel rôle les pays engagés dans ce conflit ont-ils joué? Dans quels contextes se sont-ils engagés ? Pour quels résultats ? Quels liens en ont résulté avec la France et avec Verdun? Et aujourd'hui qu'en reste-il ?
A travers ce site (en devenir), la Ville de Verdun souhaite apporter sa contribution à une meilleure connaissance de cette page d'histoire pour l'Afrique subsaharienne et en particulier l'Afrique de l'ouest.
A terme, les sites histoire de la Ville de Verdun ont vocation à couvrir tous les continents.
1916 / La Somme
Entrainement décembre 1915 Fréjus
60 000 recrutements ont été effectués en 1916.
A partir de l’hiver 1915 / 1916, on planifie pour les tirailleurs sénégalais des périodes d’hivernage dans le midi, qui seront également l’occasion d’une formation militaire plus solide. Les tirailleurs sénégalais sont regroupés à Fréjus-Saint Raphaël durant l’hiver. Ils y apprennent le maniement des armes et le creusement des tranchées. Ils vont principalement être employés dans les batailles de la Somme et de Verdun à partir de juillet 1916.
Au mois de juillet, le généralissime Joffre décide de lancer sur la Somme la grande offensive stratégique qu’il propose aux alliés depuis la réunion de Chantilly en décembre 1915. 21 Bataillons de Tirailleurs Sénégalais vont y participer. Dès le début des combats, deux bataillons du 1er Corps d’Armée Coloniale, vont essuyer des pertes colossales devant Frise et Asservillers, puis devant Biaches. Le 10 juillet, le 61° bataillon Sénégalais s’empare du lieu-dit « la maisonnette » que l’on disait imprenable. Le prix à payer : 613 tués, blessés ou disparus.
La bataille de la Somme va se poursuivre jusqu’à l’automne avec quelques succès payés au prix fort mais aussi des revers. Et au final, un résultat très décevant au regard de l’effort engagé. On attendait beaucoup des tirailleurs sénégalais, sans doute beaucoup trop, alors que la plupart n’avaient reçu qu’un semblant de formation militaire, étaient le plus souvent mal équipés et mal habillés. Leur réputation de combattants « naturels » avait incité le commandement à faire l’économie d’une formation réelle. On essayera désormais, pour pallier cette insuffisance, d’amalgamer anciens et nouveaux tirailleurs, troupes noires et troupes blanches.